Présentation

Représentation de Saint Jean-Baptiste de la Salle

Saint-Jean Baptiste de La Salle

Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes, il est né à Reims le  30 avril 1651. Il est ordonné prêtre le 9 avril 1678.

Sensibilisé dès le séminaire au sort des enfants laissés sans instruction, il décide de se consacrer aux plus démunis.

Sa première école est ouvert à Reims en 1679. La pédagogie qu’il met en place est particulièrement originale et novatrice. En effet, l’enseignement en groupe remplace le préceptorat. Il a dispensé en français et non plus en latin, ce qui permet de donner aux écoles un caractère réellement populaire d’autant plus que leur fréquentation est gratuite.

Dans un même temps, Saint-Jean Baptiste de La Salle souhaite donner une formation aux maîtres en s’appuyant sur une structure bien organisée. En 1684, la congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes est créée.

Le fondateur va plus loin en créant des écoles professionnelles basées sur l’enseignement technique. Il prône un enseignement différencié adapté aux goûts et aux aptitudes de chacun. Jusqu’à la fin de sa vie, il restera soucieux de l’instruction des pauvres…

Il meurt le 7 avril 1719. Il est canonisé le 20 mai 1900 et le 15 mai 1950, il est proclamé Saint Patron de tous les éducateurs d’enfants.

Depuis près de 290 ans à Bourges

C’est en 1736 que deux Frères des Écoles Chrétiennes (institut fondé en 1684 à Reims par Jean-Baptiste de La Salle) s’installent à Bourges sur la paroisse Sainte-Croix à l’angle de la rue Gambon et de la rue des trois pommes.

Leur travail, qui consiste à scolariser les enfants des quartiers populaires, est tellement efficace que la veille de la Révolution, les écoles des Frères accueillent près de 500 élèves !

Elles seront ensuite malmenées par les vicissitudes de l’histoire à travers la Révolution Française (constitution civile du clergé) et la laïcisation des ordres religieux en 1881. Mais ces écoles bénéficient d’une telle notoriété auprès des Berruyers que ces derniers se mobilisent à plusieurs reprises pour maintenir les Frères à Bourges. C’est ainsi que grâce à des dons privés, des immeubles furent successivement achetés rue Saint-Laurent (rue Voltaire), rue Joyeuse (actuel foyer Saint-François), rue Notre-Dame, rue de Dun…

Représentation du pensionnat de la salle à Bourges en 1906

À la fin du XIXe siècle (1896), les Frères s’installent impasse des Jacobins dans un local laissé vacant par l’institution Sainte-Marie. Avec des constructions nouvelles et des modifications du bâtiment principal, les élèves internes y seront admis en 1902. En outre, des ateliers pour le travail du bois et du fer sont installés.

Une nouvelle période de prospérité semble s’instaurer lorsque surviennent les premières mesures anticléricales de 1904. Les Frères doivent quitter l’école le 7 août. Fausse sortie, heureusement. Pendant la première guerre mondiale, l’école est réquisitionnée pour y installer un hôpital. Certains Frères continuent leur enseignement dans un bâtiment rue Galilée avec une moyenne de 100 élèves chaque année.

Représentation des élèves de Saint Joseph

L’école ne cessera de prospérer entre les deux guerres et les Frères sont particulièrement inspirés en mars 1937 lorsqu’ils acquièrent une propriété de 5 ha, la campagne Saint-Joseph, situé à la sortie de la ville, en haut de la Butte d’Archelet. On connaît la suite …

C’est au frère Hubert (Monsieur André Blavette) que reviendra l’honneur de créer l’école à vocation industrielle de la Butte d’Archelet.

Photo de classe de 7ème en 1957

En 1962, une fois la chaufferie terminée, l’école des Jacobins déménage sur le site actuel. En 1974, Monsieur Lambey, un civil, prend en main une école qui marche bien. Une page se tourne en 1977 avec le départ des Frères. Cette même année voit la construction du gymnase et l’arrivée des sections tertiaire de l’école Nazareth (90 élèves supplémentaires). La vente de l’immeuble des Jacobins permettra la construction de l’internat.

Sous la direction de B. Roux (1981-2003), l’école ouvre un CFC (Centre de Formation Continue) en 1989, construit de nouveaux bâtiments (1989), ouvre le Collège (1993), à la suite de la fermeture et du transfert de celui de Saint-Amand-Montrond.

Avec P. Foret, le lycée retrouve une nouvelle dynamique : accueil des E.I.P. (Élève Intellectuellement Précoce), création d’une U.P.I. (Unité Pédagogique d’Intégration), mise en place des T.P.E. (Aide au Travail Personnel de l’Enfant), sensibilisation à la médiation (« génération médiateur »).

Photo d'un bâtiment des établissements Saint Jean Baptiste de la Salle

En septembre 2006, le site actuel accueille l’école Sainte-Marthe dans des nouveaux locaux.

Aujourd’hui la direction, animée par Virginie Castille et Régis Tridon, chef d’établissement, ainsi que toute l’équipe, poursuivent dans l’esprit issu de l’héritage de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

Son projet d’établissement s’inscrit dans la dynamique du projet éducatif La Salle.

L’établissement est en constante évolution, il adapte son offre de formations et transforme ses locaux pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain.